- héroïde
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⇒HÉROÏDE, subst. fém.LITT. Épître élégiaque dont l'auteur attribue la composition à un héros ou à une héroïne célèbres; composition qui traite de la vie d'un héros. Lord Byron, auteur de quelques héroïdes sublimes, mais toujours les mêmes, et de beaucoup de tragédies mortellement ennuyeuses, n'est point du tout le chef des romantiques (STENDHAL, Racine et Shakspeare, t. 1, 1823, p. 41). Un fameux poète, faiseur d'héroïdes à l'instar d'Ovide, et nommé Eobanus Hessus (MONTALEMBERT, Ste Élisabeth, 1836, p. 355).Prononc. et Orth. : [
]. À comparer avec héros dont l'h s'aspire. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1512 mythol. (J. LEMAIRE DE BELGES, Les Illustrations de Gaule, livre I, chap. 28, éd. J. Stecher, t. 1, p. 211); 2. 1563 hist. littér. (MARCOUVILLE, Tr. des cas memor., f° 97 r° ds GDF. Compl.). Empr. au lat. herois, -idis « femme illustre », « demi-déesse », du gr.
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« id. »; au plur. ce terme est le titre d'un recueil élégiaque d'Ovide dans lequel le poète fait parler des héroïnes fameuses.
héroïde [eʀɔid] n. f.ÉTYM. 1512; du lat. d'orig. grecque hêrôis, -idis « héroïne », de hêrôs. → Héros.❖♦ Didact. (hist. de la littér.). Épître élégiaque composée sous le nom d'un héros, d'une héroïne, ou d'un personnage très célèbre. || Les vingt et une Héroïdes, ou Epîtres, d'Ovide.0 Mon petit La Harpe a fait une réponse à l'abbé de Rancé. Cet abbé de Rancé avait écrit ce qu'on appelle, je ne sais pourquoi, une héroïde à ses moines; M. de La Harpe fait répondre un moine qui assurément vaut mieux que l'abbé.Voltaire, Lettre à Chabanon, 3 072, 16 mars 1767.
Encyclopédie Universelle. 2012.